« Nous travaillons ou nous avons travaillé avec 68% des hôpitaux des Pays-Bas » déclare Johan van Baardwijk, Market Director Healthcare d’EQUANS Pays-Bas.
Au sein du consortium Four Care, EQUANS participe par exemple à la construction du nouveau bâtiment principal de l’hôpital « intelligent » de Radboudumc (Radboud universitair medisch centrum). Au programme : 20 000 m2 d’installations climatiques, 3 km de tuyauteries pour les gaz médicaux et 24 650 mètres de tuyauteries pour les circuits de refroidissement. L’année dernière, le consortium TDE (Trebbe, Dura Vermeer et EQUANS) a quant à lui livré le premier hôpital entièrement électrique d’Isala à Meppel (17 690 m2), un site très innovant dont nous assurerons la maintenance pendant 25 ans.
En Belgique, EQUANS et ses partenaires sont en charge de l’installation des équipements électriques et HVAC d’un des plus grands hôpitaux privés de Wallonie, le Grand Hôpital de Charleroi (156 000 m2, 986 lits, 23 salles d’opérations, 32 salles de soins intensifs). Le projet a été conçu à l’aide du BIM (Building Information Modeling). L’éclairage sera contrôlé via le protocole KNX, un système qui permet d’obtenir un contrôle précis des systèmes internes d’un bâtiment, et donc de réaliser des économies d’énergie.
« C’est une étape pour nous vers les hôpitaux intelligents et bas-carbone » explique Marc Goessens, Responsable des ventes – coté Francophone , chez EQUANS Belux.
En France, les équipes d’AXIMA (entité d’EQUANS) démarrent dès à présent les études préalables aux travaux du nouveau Centre Hospitalo-Universitaire de Nantes. EQUANS a remporté fin mars une importante partie de ce contrat pour le lot "plateaux techniques" et réalisera les études d’exécution et les travaux de CVC, plomberie ainsi que la gestion technique centralisée du nouvel ensemble.
« C’est le plus grand projet hospitalier en France aujourd’hui » souligne Alain Tenoux, directeur délégué Bâtiment et Ouvrages Complexes chez EQUANS France. EQUANS a également décroché un contrat en mars avec l’Hôpital de Nice (en CVC et plomberie) et ses équipes sont aussi à l’œuvre sur le Centre chirurgical international de Rennes, l’hôpital d’Amiens ainsi que le nouvel hôpital de Pointe-à-Pitre.
La crise du COVID a freiné les nouveaux projets mais aujourd’hui, certains reviennent au premier plan. « Pendant cette crise, les hôpitaux devaient avant tout tenir le choc. Maintenant, ils veulent rénover ou construire de nouveaux sites. On voit aujourd’hui une multiplicité de nouveaux projets, planifiés pour les prochaines années » constate Johan van Baardwjik. Position plus nuancée pour Marc Goessens qui note une frilosité des décideurs hospitaliers : « Certains hôpitaux, motivés à générer des économies d’énergie ont du mal à boucler leur budget d’investissement à cause de la hausse du prix des matériaux et des matières premières. Une chaufferie de 500.000 euros peut prendre 20 000 euros en une semaine ». « En France, il y a eu le Ségur de la Santé (un plan d’investissement massif dans les hôpitaux). Un certain nombre de projets de rénovations ou d’agrandissements d’établissements sont revenus à l’ordre du jour » constate en revanche Alain Tenoux, « nous avons 10 ans de travaux devant nous. »